
Cet enseignement se compose de 4 sessions.
Notre souhait fondamental est d’être heureux. Ce qui nous en empêche est « souffrance ». Il devient alors nécessaire de reconnaitre cette souffrance pour nous en libérer.
Dans son ouvrage – Le Précieux ornement de la libération – Gampopa nous invite à méditer sur les maux du samsara comme antidote au bonheur du devenir :
« Que m’importent l’impermanence et la mort ! » se dira-t-on peut-être. « Ne sommes-nous pas promis à renaître ? Quand j’aurai pris renaissance, j’aurai le corps et les richesses parfaites des hommes ou des dieux. En quoi cela ne me suffirait-il pas ? ». Cette réflexion montre que l’on est attaché au bonheur du devenir.
Pour remédier à cet attachement, voici comment méditer sur les maux du saṃsāra, lesquels se ramènent à trois types de souffrance :
འདུ་བྱེད་ཀྱི་ནི་སྡུག་བསྔལ་དང༌། །
དེ་བཞིན་འགྱུར་བའི་སྡུག་བསྔལ་དང༌། །
སྡུག་བསྔལ་གྱི་ནི་སྡུག་བསྔལ་ཏེ། །
གསུམ་གྱིས་འཁོར་བའི་ཉེས་དམིགས་བསྡུས། །
1. La souffrance en formation
2. La souffrance du changement
3. Le cumul des souffrances
Pour donner une image de ces souffrances, nous dirons que la souffrance en formation est comparable à un fruit vert, la souffrance du changement à un plat de riz mêlé de poison, et le cumul des souffrances à l’apparition d’un abcès sur une tumeur.
Au cours de ce week-end, Acharya Kunchok Tenzin nous aidera à décrypter ces trois types de souffrance qu’il nous est nécessaire de reconnaitre pour s’en libérer.
